Interview Croisée, Lydie en alternance et Ludovic son tuteur

Découvrez l’interview croisée de Lydie André, étudiante en MSC Entrepreneur Dirigeant à l’ESAM Lyon et en alternance en tant qu’assistante responsable ventes BtoC au sein de l’entreprise Charles Chocolartisan, et de son tuteur Ludovic Serraille, Responsable des ventes au sein de Charles Chocolartisan.

interview croisée alternante ESAM et tuteur

Pourquoi avoir fait le choix de recruter un alternant au sein de votre structure ?

Ludovic : L’alternance fait partie notre culture d’entreprise essentiellement pour 2 raisons.

  • Nous sommes une entreprise jeune à forte croissance, qui est en constante évolution et où il faut faire preuve de flexibilité. Un profil alternant est donc plus souple et fonde son expérience professionnelle sur les méthodes de travail de son entreprise d’accueil. 
  • Nous pouvons proposer un projet à moyen/long terme à l’alternant, c’est un élément que nous formons dans le but d’en faire un élément important de demain. 

Pourquoi avoir fait le choix de l’alternance ?

Lydie : J’ai fait l’ensemble de mon cursus en alternance, du BAC à la licence professionnelle. C’était donc une évidence que je continue en alternance cette année, pour mon Master à l'ESAM Lyon, école de management.

Qu’attendez-vous d’un(e) étudiant(e) en alternance ?

Ludovic : Un alternant est considéré comme un élément à part entière de l’entreprise, nous attendons le même professionnalisme qu’un salarié lambda. Bien sûr nous gardons à l’esprit qu’il est en apprentissage et que le degré d’assimilation est souvent plus long car toute expérience est nouvelle. 

En tant que tuteur/rice, comment définissez-vous votre rôle auprès de votre alternant ?

Ludovic : Un accompagnant. 
En master nous sommes face à des personnes qui visent des postes à responsabilité. L’esprit d’initiative est important. Le tuteur est là pour donner les grandes lignes de travail et assurer un suivi, un accompagnement dans la réalisation des projets confiés. Pour résumer il est important de laisser de l’autonomie sans pour autant laisser son apprenti seul face à lui-même. 

Comment avez-vous trouvé votre alternance ? Quelles ont été vos démarches ?

Lydie : J’étais déjà dans cette entreprise depuis la deuxième année de mon BTS NRC. Je les avais démarchés car j’avais travaillé pour eux en intérim, 2 ans auparavant. Je savais donc que l’entreprise me plaisait. Suite au dépôt de bilan de l’entreprise où j’étais lors de ma première année, j’ai démarché Charles Chocolartisan pour terminer mon BTS. 

Quels sont les apports d’une expérience en alternance selon vous ?

Ludovic : L’expérience professionnelle, c’est la découverte pour l’alternant de cas concret lui permettant soit de mettre en application les bases vues en cours mais aussi de connaître des situations jusqu’alors ignorées où il faut faire preuve de réactivité et qui sont extrêmement formatrice.  Une personne en alternance aura l’avantage également de maitriser le « savoir être » en entreprise.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre fonction, votre rôle au sein de votre entreprise d’accueil ?

Lydie : J’assiste le responsable des ventes en BtoC. Je m’occupe de la partie vente sur salons et événements grands publics, comme les foires et les marchés de Noël, tout au long de l’année. L’été, n’étant pas une période propice aux salons du chocolat, je m’occupe de la boutique saisonnière basée à Ruoms, en Ardèche. 

Aujourd’hui, quel bilan tirez-vous de votre expérience en tant qu’alternant ?

Lydie : L’alternance m’a toujours plu car elle permet d’allier la théorie à la pratique, même si de temps en temps la théorie parait plus facile sur cahier que quand nous la mettons en place. L’alternance permet d’apprendre et d’évoluer dans une entreprise. 

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant pour qu’il soit l’alternant idéal ?

Ludovic : Tous les incontournables métiers enseignés à l’école sont importants, les mettre en place ou les rappeler aux tuteurs afin de les intégrer en entreprise est bénéfique pour tous. Pour un tuteur travailler avec un alternant rappel au bon souvenir de sa formation et des basiques métiers. 

Quels conseils donnerez-vous aux futurs étudiants qui souhaitent emprunter le même chemin que vous ?

Lydie : Il faut s’accrocher s’ils veulent faire de l’alternance car le rythme n’est plus du tout le même que pour les cours classiques. Ils doivent être organisés et s’attendre à être plus fatigués. Malgré tout, l’alternance vaut le coup et permet d’acquérir l’expérience professionnelle que les recruteurs nous demandent en fin de cursus scolaire.
 

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