Quels outils digitaux pour le recrutement?

Le process de recrutement a fait l’objet ces dernières années de profondes mutations. L’essor du digital a modifié les techniques classiques de publication d’annonces qui étaient adoptées par les entreprises. De nouvelles alternatives, complémentaires, ont fait leur apparition, et il est désormais capital, aussi bien pour les candidats que pour les recruteurs, d’apprendre à les utiliser afin d’optimiser et qualifier le recrutement.

Groupe d'étudiants en apprentissage

#1 Les réseaux sociaux

Ils font figure d’outils incontournables, notamment LinkedIn, qui compte 500 millions de membres dans le monde, dont 115 millions d’utilisateurs, 15 millions de pages d’entreprises et 6 millions d’offres d’emploi. Il serait dommage de ne pas profiter de cet outil ! La France compte quant à elle 14 millions d’inscrits ; selon une étude réalisée par BVA en mai 2017, près d’une personne sur deux pense que son inscription sur LinkedIn a contribué à la réussite de sa recherche d’emploi et 55% des personnes interrogées estiment qu’il est important d’être inscrit sur ce réseau social. Aussi, pour tirer le meilleur profit de LinkedIn, il faut mettre à jour régulièrement son profil en publiant des contenus intéressants et variés : articles, images, vidéos, etc. Il ne faut pas hésiter également à intervenir en laissant des commentaires sur des sujets afin d’optimiser son profil et se différencier par rapport aux autres. L’utilisateur va par ailleurs pouvoir élargir son réseau. Pour leur part, les entreprises ont tout intérêt à utiliser ce type de réseaux sociaux pour déceler et attirer des talents, et entretenir le contact avec eux par un lead nurturing efficace. En effet, il permet de maintenir un lien avec les potentiels candidats qui pourraient, à terme, devenir des collaborateurs de l’entreprise.

Les entreprises peuvent notamment gagner en visibilité, tout en faisant connaître leur marque employeur.

#2 Les job boards

Qu’il s’agisse de sites institutionnels (Pôle Emploi, APEC) ou de sites privés (Monster, Keljob, Stepstone, Cadremploi…), les job boards restent dans la tendance du recrutement. Ils représentent un réel marché de l’emploi en ligne, combinant offres d’emplois et CV thèques. Les candidats peuvent d’ailleurs recevoir des alertes par email (push-mail) selon des critères préalablement sélectionnés (salaire, poste, localisation, secteur…). Autre avantage de ces « panneaux d’emploi », les annonces sont indexées sur les méta-moteurs et les moteurs de recherche. D’ailleurs, concernant ces derniers, les candidats (et les entreprises) doivent surveiller leur e-reputation : 64% des recruteurs déclarent avoir décidé du recrutement d’un candidat suite aux informations online le concernant (étude 2017 RegionsJob). Les entreprises peuvent de leur côté consulter des CV et bénéficier d’une variété de candidatures intéressante. Elles gagnent en plus en visibilité, avec un ROI positif. L’utilisation des job boards reste une valeur sûre. En 2017, le groupe RegionsJob a enregistré une croissance de 41% dans son volume d’offres d’emploi, et le site Vivastreet de 30%.

#3 Le recrutement participatif

Aussi appelé recrutement par cooptation, ce concept se caractérise par sa dimension humaine. Il permet à des salariés de s’imposer en tant qu’acteur du recrutement, en devenant headhunter (chasseur de tête), en échange d’une récompense (souvent une prime de recrutement). Ce principe permet à l’entreprise de donner à ses recherches une dimension sociale, dans la mesure où la recommandation apporte une valeur ajoutée au candidat. Le recrutement participatif s’est digitalisé, et des plateformes, comme Woozjob, KeyCoopt, Flatcher ou encore My Job Company ont fait leur apparition. Le système présente également de nombreux avantages pour les entreprises, qui peuvent ainsi attirer des profils qualifiés, avec un recrutement plus rapide et un coût de sourcing moins élevé. La culture d’entreprise prend ici tout son sens.

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