Michel COUSTILLERES, Formateur au Campus IGS Alternance, Toulouse

Michel, le département digital du Groupe IGS Toulouse a mis à votre disposition l’application TEAMS ainsi que des plateformes pédagogiques et outils numériques innovants, pouvez-vous décrire comment se déroule une classe virtuelle type avec vos apprenants ?

Tout d’abord, je publie les documents que j’ai préparés en amont concernant le cours sur Beecome, la plateforme collaborative du Groupe IGS, avec un petit mot pour rappeler à tous les apprenants de se connecter un peu avant pour pallier les soucis de connexion s’il venait à y en avoir (on commence une sorte de classe inversée). Une fois le cours commencé, je fais l’appel et accueille chacun des apprenants oralement. Ensuite, je fais la première partie de mon cours pendant à peu près 1h, puis je donne des exercices à réaliser que nous corrigeons oralement et visuellement. Je recommence l’opération pour la deuxième partie de mon cours après la pause en milieu de séance. Je vérifie que tout le monde a compris avant de clôturer la séance.  

Quelles modalités pédagogiques ou bonnes pratiques avez-vous intégrées pour optimiser la concentration de vos étudiants ? 

Comme je l’ai dit en répondant à la question précédente, avant même le début du cours, j’attire l’attention de mes étudiants et suscite leur intérêt en publiant un message sur Beecome avec les documents qui vont nous servir pendant le cours. Ensuite, je fais l’appel dès la 1ère minute du cours et je vérifie leur présence en ligne plusieurs fois par cours et reste en contact par chat avec eux sans arrêt. Je maintiens également « la pression » en faisant de nombreux exercices et en interpellant les uns et les autres pendant la réalisation de ces exercices. Je vérifie aussi la bonne compréhension de la correction à chaque exercice. Je n’oublie jamais de leur rappeler les modalités du futur contrôle à venir à chaque cours.

Quels freins avez-vous identifiés et comment avez-vous pu y remédier ?

Forcément le fait de ne pas les voir et les avoir « en face » est selon moi un frein à l’apprentissage. Pour y remédier, je fais l’appel immédiatement à l’ouverture du cours et je vérifie très régulièrement qui se connecte ou se déconnecte. Le cas échéant, je le fais savoir de manière humoristique à l’ensemble du groupe et en général cela suffit pour remobiliser l’ensemble des étudiants à mon cours. De même, j’observe que la compréhension peut être plus difficile car la perte d’attention est plus facile à distance. Pour pallier cela, je répète plus souvent et de manière différente mes propos afin de bien m’assurer qu’au moins un de mes messages est bien passé.

Quels sont les bénéfices constatés depuis ce nouveau mode d’apprentissage 100% digital ?

J'étais plutôt réfractaire à ce type d’apprentissage avant le début du confinement car je suis plutôt « ancienne école ». Aujourd’hui, j’ai changé de regard. En fin de compte, je trouve que le message passe bien et que cette solution est aussi confortable pour nos étudiants que pour nous, formateurs ! Il est encore un peu tôt pour savoir si les résultats seront à la hauteur de nos espérances, mais j’ai l’impression que les cours se passent, pour les plus assidus, de la même manière qu’en « face à face ».

Que pensez-vous de l’accompagnement et des formations proposées par le Groupe IGS Toulouse pour dispenser vos enseignements à distance ?

Je dois le dire en toute franchise, l’accompagnement est top ! Et s’il fallait que je décerne une palme, elle irait sans aucun doute vers Florence Landreau, Responsable Digital Learning du Groupe IGS Toulouse, qui se dépense sans compter et toujours dans la bonne humeur. Vraiment un grand MERCI !

Et un grand merci à tous nos apprenants qui jouant le jeu, nous font aimer au quotidien, notre travail et nous font oublier ces périodes difficiles !