Le point sur l’entrepreneuriat et les 5 jeunes à suivre !

Le top 5 des jeunes entrepreneurs français à suivre !

Le célèbre magazine Forbes organise chaque année un classement des jeunes entrepreneurs visionnaires. Le Groupe IGS vous propose de découvrir cinq d’entre eux, cinq Français qui ont réussi à s’imposer dans le célèbre "30 under 30" Europe 2020.

Catégorie “Social entrepreneurs”

Thibault Launay peut se targuer d’avoir été lauréat du “30 under 30” pour sa société fintech Pigzbe, dont il est le co-fondateur. Pigzbe a pour objectif d’enseigner l'éducation financière aux enfants via une tirelire moderne, que les familles utilisent pour envoyer de l'argent de poche numérique et des allocations.

Thibault Launay n’en est pas à son coup d’essai, il avait cofondé en 2015 une société minière française, Alliance Minière Responsable, qui développait des projets miniers en Afrique dans le respect des communautés locales et de l’environnement.

Il est également un business angel influent, qui a investi dans plus d’une quinzaine de start-ups. Il est ainsi dans le Top 12 des business angels de moins de 35 ans.

Catégorie “Manufacturing & Industry”

On découvre ici Lalit Gautam qui a cofondé Sensegrass, un système de surveillance des sols en temps réel. Les agriculteurs peuvent grâce à ces capteurs de sols intelligents réduire leur consommation d’énergie et d’engrais, et dans le même temps améliorer leur rendement.

Lalit Gautam a l’entrepreneuriat dans le sang, il a fondé sa première entreprise à 23 ans, et a depuis fondé quatre start-ups ! Ses domaines de prédilection sont l’entrepreneuriat social et les objectifs durables, il souhaite en effet solutionner des problématiques sociales grâce à la technologie. Enfin, il a été sélectionné pour l’expédition Robert Swan en Arctique en 2019, et a écrit son premier livre sur les questions et politiques sociales.

Catégorie “Retail & Commerce”

Antoine Cheul a cofondé Shopopop à partir d’une devise “Deliver your neighbor” (livre ton voisin). La start-up compte plus de 200 000 bénévoles rémunérés qui collaborent avec les détaillants pour résoudre des problèmes de livraison au dernier kilomètre. Ainsi, des particuliers livrent d’autres personnes sur leurs trajets contre une compensation, avec une meilleure rapidité et une plus grande amplitude horaire que les livraisons traditionnelles.

Antoine Cheul a suivi des études de commerce en France et à l’international, notamment en Inde. C’est dans cette contrée lointaine qu’est née l’idée de Shopopop, le jeune homme étant impressionné par la rapidité et la qualité de la livraison en Inde.

Catégorie “Technology”

Arthur Perticoz est le cofondateur de Majelan, une application de production et de distribution de podcasts et autres contenus audio. Les utilisateurs peuvent écouter des livres, des programmes de divertissement… Arthur Perticoz n’en est pas à son coup d’essai, il est même un serial entrepreneur ! Il avait en effet fondé à 22 ans Wynd, la première plateforme omnicanale pour les retailers. Il se retire de Wynd en 2018, alors que l’entreprise a levé 115 millions d’euros.

Catégorie Média & Marketing

Astrid Simon, responsable marketing et influenceur au niveau mondial de DREST, a commencé sa carrière professionnelle chez Net-À-Porter, où elle a développé leur programme de marketing d'affiliation et d'influence au niveau mondial. Elle rejoint DREST en 2018, une plateforme qui combine l'éditorial, la vente au détail et les jeux. Elle continue en parallèle à développer sa propre agence, où elle propose des partenariats de marque avec les plus grands influenceurs internationaux, et où elle partage des conseils en matière de stratégie numérique et de médias sociaux.

Vous souhaitez rejoindre une école où l’entrepreneuriat et l’ambition créatrice soient mis en avant ? Rejoignez le Groupe IGS, pour qui l’entrepreneuriat représente l’une de ses trois valeurs fondatrices, et découvrez les formations proposées par les écoles du Groupe IGS.

L’entrepreneuriat séduit de plus en plus les jeunes

Si l’entrepreneuriat était auparavant l’apanage d’une certaine catégorie socio-professionnelle et bien souvent réservé aux 40 ans et plus, la tendance s’est, aujourd’hui, nettement modifiée. En effet, selon une étude réalisée par le Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs (MOOVJEE) et le CIC par OpinionWay, environ la moitié des lycéens professionnels et étudiants envisagent de créer ou reprendre une entreprise.

Leur manque d’expérience et leur jeunesse ne sont nullement un frein, 46 % souhaitent se lancer entre trois et cinq ans après leurs études, tandis que 20 % espèrent pouvoir se lancer juste après leurs études voir même pendant celles-ci ! Les interrogés, qui affichent assez majoritairement un optimisme flagrant, mettent en avant leur capacité de travail (49 %), leur autonomie (38 %), leur enthousiasme (37 %), leurs idées innovantes (33 %) ainsi que le soutien de leur entourage (31 %).

L’entrepreneuriat est synonyme pour eux de solution face aux difficultés liées à l’emploi, notamment en matière de chômage, mais aussi pour échapper au schéma traditionnel du salariat avec sa hiérarchie verticale.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation, sensible à cette tendance entrepreneuriale des étudiants et conscient des enjeux qui en découlent, a ainsi décidé de créer en 2014 le statut national d’étudiant-entrepreneur. Tout étudiant peut alors créer son entreprise en bénéficiant de l’encadrement d’un PÉPITE, qui regroupe des établissements d’enseignement supérieur, des entreprises et des collectivités territoriales.

Les grandes écoles sont également parties prenantes de l’accompagnement des étudiants dans leurs démarches entrepreneuriales. Elles proposent ainsi de plus en plus souvent des incubateurs, comme le Groupe IGS avec ses trois incubateurs avec son Learning Lab et son FabLab, ou encore sa pépinière de talents “The Why Not Factory”.