Optez pour l’année de césure !

S’il y a quelques années encore, l’année de césure était encore très souvent vue comme une échappatoire plutôt qu’une opportunité, elle est aujourd’hui très populaire auprès d’une génération qui met la découverte de soi au centre de l’épanouissement personnel et professionnel. Marie-Pierre Giaime, coach pour Take Me UP, vous livre tout ce qu’il y a savoir sur cette année si particulière et sur ce programme inédit.

Actualité année de césure

L’année de césure, c’est quoi ?

Vous êtes étudiant et vous avez envie de faire une pause dans votre formation dans le but de bénéficier d’une expérience professionnelle ou personnelle ? Vous êtes loin d’être le seul ! L’année de césure est très populaire chez les jeunes. Selon un sondage Ipsos réalisé en 2023, 73% en ont déjà entendu parler, dont 56% qui en ont déjà réalisé une ou voient très bien de quoi il s’agit.

Cette expérience peut notamment prendre plusieurs formes :

  • Une formation dans un domaine différent de celui dans lequel vous êtes inscrit ;
  • Une expérience en milieu professionnel en France ou à l'étranger ;
  • Un service civique ;
  • Un projet de création d'activité comme étudiant-entrepreneur.

La césure doit durer au minimum 1 semestre universitaire et au maximum 2 semestres consécutifs, elle peut être rémunérée ou non. Une seule césure par cycle d'études est permise, mais, si votre établissement le permet, vous pouvez faire plusieurs césures pendant votre cursus universitaire.

Le programme Take Me UP

Take Me UP est un programme du Groupe IGS certifié, ouvert aux jeunes de 18 à 25 ans qui désirent faire une année.

Un « gain » d’année

Au sein du cursus scolaire une grande question revient ces dernières années, celle du projet professionnel et, au-delà, celle d’une orientation qui n’a rien de spontané ni d’évident. Marie-Pierre Giaime nous explique que « ce programme a été créé parce que beaucoup trop souvent des élèves abandonnent leurs études supérieures après seulement quelques semaines parce qu’ils s’aperçoivent qu’ils se sont trompés d’orientation ou que cela ne correspond pas à ce qu’ils attendaient. Le programme est ouvert à tous ceux qui ont entre 18 et 25 ans, de postbac à master sans aucune distinction. »

Ce qui rend Take Me Up si unique, c’est le fait que cette année césure est abritée au sein d’une école du Groupe IGS, l’ESAM. « Une fois inscrit, vous recevez donc le statut d’étudiant de l’ESAM. Être inscrit en tant qu’étudiant, c’est très important. Pas seulement parce que c’est une sécurité, surtout, on valide une année d’école supérieure ». L’année de césure permet non seulement de mettre en place son projet professionnel mais, de plus, elle n’est en aucun cas une année perdue en termes de temps car celle-ci vous permet d’intégrer le programme de votre choix en deuxième année au sein de nos différentes écoles et centres de formation après entretien et validation de la candidature. 

Un parcours à l’internationale en deux étapes

Le programme se déroule en 2 étapes :

De septembre à décembre : les ateliers Take Me UP depuis la Finlande

Vous intégrez une aventure collective consacrée à votre développement personnel en partant en Finlande jusqu’à fin décembre ! Vous disposerez de cours d’anglais intensifs, d’ateliers pour développer vos « soft skills » et votre esprit entrepreneurial et surtout d’un coaching personnalisé pour penser concrètement et efficacement à votre avenir professionnel. « Vous apprenez l’anglais, à pitcher, à faire une lettre de motivation en anglais, un CV en anglais, en tout vous bénéficiez d’une énorme préparation à l’international. Je vous coach une semaine sur deux en visio et on réfléchit au futur ensemble. Ce n’est pas une année de césure où on apprend seulement l’anglais, c’est une année où on construit sa personnalité. D’ailleurs, les tests de personnalité que vous passez avec moi sont des tests qui changent un peu votre vie, ce qu’on recherche c’est que vous démarriez une nouvelle vie » développe Marie-Pierre Giaime. Le groupe d’élèves admis dans ce programme est de 25-30, les places sont limitées. « C’est un programme très avant-gardiste ».

À partir de janvier : une aventure individuelle sur mesure à l’étranger

Durant la 1ère partie, l’équipe Take Me UP vous accompagne dans la construction de votre 2ème expérience qui est cette fois individuelle. « Sur 22 élèves que j’avais j’en ai au Canada, au Cambodge, au Stri Lanka, en Afrique du Sud, en Angleterre, en Irlande et en Argentine. Il y a un choix individuel à faire, chacun à un projet personnel en fonction de ses finances, de sa personnalité et de l’objectif post Take Me UP ».

Un exemple concret, donné par Marie-Pierre Giaime, est celui d’une élève qui voulait faire une école d’humanitaire, et qui a été dirigée vers une mission humanitaire au Cambodge en étape 2 avant de faire 4 mois de stages dans un hôtel 5 étoiles pour apprendre la relation client et le commerce. « Nous avons un réseau de partenaire très important, qui font des vidéoconférences tous les vendredi de la première partie en Finlande, des présentations d’universités, des stages à l’étranger… on pioche dedans et on construit le projet 2 qui se termine l’année d’après, fin août. J’ai travaillé dans 52 pays, pour moi il y a zéro limite à la vie et si je n’ai pas le contact, je connais des gens qui vont le trouver ».

Prêts à vous lancer ?

Quels sont les avantages à faire une année de césure ?

Il existe de nombreux avantages à faire une année de césure, ce n’est pas Marie-Pierre Giaime qui dira le contraire ! Qu’on fasse de l’humanitaire, qu’on se lance dans l’entreprenariat, qu’on se forme dans un domaine ou un autre, l’année de césure reste une aventure qui fait grandir à la fois professionnellement et personnellement. Dans le cas du voyage à l’étranger, « ça donne une ouverture à l’international, une progression en anglais évidente. Partir vous permet de sortir de votre zone de confort, et de vous différentier professionnellement auprès des recruteurs ». En effet, l’année de césure c’est une aventure humaine, mais aussi « une acquisition de compétences transverses et complémentaires qui permettent d’assurer un recrutement dans le futur ».

  • 87 % des 16-25 ans ont une bonne image de l’année de césure.
  • 70 % des jeunes de 16-25 ans qui ont entendu parler de l’année de césure la considère comme atout pour trouver un emploi.
  • Dans le cas des jeunes qui ont réalisé une année de césure : 96 % considèrent avoir gagné en maturité, 88 % fait des rencontres inédites, 85 % obtenu des compétences nouvelles et 81 % amélioré sensiblement leur niveau dans une langue étrangère.

Existe-t-il une situation idéale pour faire une année ?

Pas pour Marie-Pierre Giaime : « l’année de césure est toujours intéressante, plutôt qu’un décrochage. Beaucoup des gens découvre brusquement que ce qu’ils ont choisi n’est pas pour eux. Au point que ParcourSup depuis 3 ans a créé une catégorie spécifique pour l’année de césure alors qu’elle n’existait pas avant ». Il n’y a pas de « période idéale », et à force d’attendre on peut parfois passer à côté de belles choses, si vous en ressentez le besoin lancez-vous !

Il y a-t-il des point de vigilance pendant cette année de césure ?

On peut penser qu’il y a quelque chose de spontané dans l’année de césure, mais il ne s’agit de partir sur un coup de tête sans plan. Une césure ça se prépare, encore plus si elle suppose un départ à l’étranger. « Faire un voyage c’est merveilleux, mais le monde est compliqué. Pour moi l’année de césure doit être encadrée à la fois administrativement, physiquement et avec un intérêt de progression. » 

En effet, l’année de césure doit être le résultat d’une réflexion personnelle dans le but de grandir et de vous découvrir vous-même. « Ce ne sont pas les familles qui décident c’est l’élève, il doit être convaincu sinon il le vivra comme un échec. C’est une démarche qui peut être soutenue par les familles, mais qui doit rester une décision personnelle. »

 

Vous voulez rejoindre le programme Take Me UP ? Vous pouvez contacter Marie-Pierre Giaime mgiaime@groupe-igs.fr pour en savoir plus et obtenir le dossier d’inscription !

 

 

« Moi en 86 j’ai fait une année de césure, à une époque où ce n’était pas du tout à la mode, et dans ma vie il y a eu vraiment un avant-césure… et un après ». 

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