Nouveaux usages des NTIC dans l’enseignement

Le digital, vecteur de propagation de la connaissance et du savoir

Grâce aux différentes technologies digitales, la formation peut aujourd’hui se dérouler à distance, grâce à Internet, et aux différents dispositifs et applications tels que les ordinateurs, les tablettes, les smartphones… 

Quand la distance physique s’impose, comme c’est le cas actuellement à cause de la crise sanitaire, le digital nous rassemble et permet de préserver notre cohésion. Il a notamment le mérite de rendre l’éducation plus accessible et universelle, permettant notamment aux étudiants de continuer à s’instruire et à poursuivre leur formation, malgré les mesures de confinement.

La généralisation du e-learning

L’accès au savoir, aujourd’hui plus que jamais, semble se faire plus aisément par le biais du Web et de son volume astronomique d’informations et de données. Grâce à Internet, l’enseignement supérieur connaît une véritable révolution. En effet, le monde éducatif doit désormais être accessible de n’importe quel endroit, mais aussi innovant et ludique ! On constate, dès lors, une généralisation du e-learning. 

En tant que dispositif d’apprentissage à distance et en ligne, le e-learning s’est démocratisé à l’arrivée de la Covid-19 en France et donc des confinements successifs. Pour mettre en place cet apprentissage virtuel, les enseignants ont donc été formés à cette nouvelle forme de pédagogie où l’interactivité est primordiale. Cette nouvelle façon de travailler offre donc une véritable plus-value aux étudiants qui profitent d’un apprentissage qualitatif et innovant, mais aussi aux enseignants qui découvrent de nouvelles méthodes de travail et de nouveaux outils informatiques, qui les poussent à innover davantage. En somme, la Covid-19 a donc donné un nouvel élan à l’innovation pédagogique !

Le rôle des réseaux sociaux

En ces temps difficiles, les réseaux sociaux jouent aussi un rôle primordial dans le maintien du lien social entre équipes pédagogiques et étudiants. En effet, ils permettent de les rapprocher, malgré les mesures de confinement et de distanciation imposées à cause de la pandémie. 

Au sein des centres de formation du Groupe IGS, le corps pédagogique a d’ailleurs créé des groupes Whatsapp pour chaque classe. L’objectif est de maintenir le lien entre les responsables de formation et les élèves. Sur ces chats, ils peuvent échanger sur différents sujets tels que l’agenda et les thèmes des cours, les travaux à réaliser, etc.

Grâce au bon usage des technologies par le corps professoral des différentes écoles du groupe IGS pendant la crise de la Covid-19, la majorité des étudiants (70 %) a bien vécu les cours à distance reconnaissant la qualité des supports informatiques et la disponibilité des équipes pédagogiques. Les étudiants du Groupe IGS ont donc bien vécu le confinement, même s’ils ont hâte de retourner suivre les cours en présentiel (55 %).

Les nouveaux usages des technologies NTIC dans l’enseignement

L'idée d’appliquer les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à l'enseignement ne date pas d’hier, mais avec la généralisation d’Internet, elle a pris de l’ampleur. 

La transformation de l’enseignement supérieur

Ces nouvelles technologies, telles que la visio-conférence, modifient l'organisation du travail et offrent un large éventail de possibilités, tant pour les étudiants que pour le corps enseignant. L'enseignement s’en voit transformé, puisque l'étudiant peut désormais s’auto-former en ayant recours aux logiciels multimédia et un accès illimité à une multitude d’informations sur le Web, y compris dans des forums de discussion réservés aux étudiants, qui constituent une mine d’informations qui permettent d’approfondir ses connaissances à propos d’un sujet donné, ou encore réaliser des enquêtes en relation avec ses études.

Le rôle d’accompagnateur de l'enseignant

Les enseignants des différentes écoles du Groupe IGS, en présentiel comme en distanciel, ont un rôle d’accompagnateur. Lors de la crise de la Covid-19, les cours en ligne ont bousculé leurs habitudes, mais ils se sont vite adaptés à cette nouvelle situation mettant l’accent sur la véracité et la crédibilité des informations extraites du Web, aidant les étudiants à argumenter sur un sujet donné ou encore développant avec eux des réflexions sur des cas pratiques. Grâce à cet accompagnement personnalisé, en plus des cours en ligne, les étudiants du Groupe IGS ont pu poursuivre leur cursus sans aucune interruption. Les nouvelles méthodes pédagogiques rendues possibles grâce aux NTIC ont permis, depuis le premier confinement, dans les écoles, les classes prépas et les universités de ne pas interrompre les cursus des étudiants. Une belle preuve d’adaptabilité !

Si les débuts ont été difficiles, tant pour les étudiants que pour les enseignants, tous ont dû repenser leur façon de travailler pour s’adapter au défi du confinement. Au fil des jours, enseignants et étudiants ont fini par prendre leurs repères, mais ce n’était pas le cas de tous. De nombreux étudiants préfèrent le présentiel, car ils considèrent que les cours en visioconférence demandent plus d’énergie et de concentration. Face à ce constat, l’apprentissage hybride a fourni une réponse adéquate à même de satisfaire les uns et les autres, dans la mesure où il associe les avantages de l’enseignement en présentiel et les outils technologiques en ligne. Ce mode d’apprentissage, qui était facultatif avant la crise sanitaire, est aujourd’hui nécessaire pour continuer à progresser malgré la crise.

Quels usages des applications dans l’enseignement ?

Des logiciels et plateformes tels que Discord, Teams,  Zoom, Moodle, Tixeo, Skype, YouTube… ont été fortement plébiscités en cette période de crise sanitaire, pour communiquer entre enseignants et étudiants, réaliser des cours à distance, mener des projets collectifs, partager les devoirs, les copies, les exercices, préparer les examens, etc.

Les lycéens, pour leur part, se sont vus proposer d’autres outils pour poursuivre leurs études. Citons notamment le dispositif « Ma classe à la maison », mis en place par le CNED (centre national d’enseignement à distance). Ce programme propose des classes virtuelles, des exercices et des quizz en complément aux cours en ligne dispensés par les enseignants.

Miser sur une approche ludique et innovante

Enfin, les enseignants sont de plus en plus nombreux à proposer une approche ludique des cours aux étudiants. Et les résultats sont plutôt probants, y compris parmi les étudiants les moins actifs en cours. Et pour cause, les mécanismes qui provoquent l’addiction aux jeux vidéo sont utilisés pour développer des cours à distance plus intéressants. Les étudiants peuvent ainsi les suivre du début à la fin tout en restant concentrés et motivés. La ludification des apprentissages constitue, en effet, un moyen efficace pour éveiller l’intérêt des jeunes et les sensibiliser à des questions auxquelles ils ne prêtent, en temps normal, aucune attention particulière. 

Par ailleurs, les serious games offrent la possibilité d’apprendre de façon ludique. Ces applications inspirées des jeux vidéo adoptent les mêmes codes en matière de design et de savoir-faire que les jeux classiques (3D temps réel, simulation d'objets, d'individus, d'environnements…), mais leur vocation ne se limite pas au divertissement. Ils servent à passer des messages d’ordre pédagogique notamment.

Les écoles du Groupe IGS adoptent une approche à forte valeur ajoutée, reposant sur l’accompagnement individualisé, les expériences professionnelles, la vie étudiante, les liens de partenariat et de collaboration avec les entreprises, etc. Des éléments d’une grande importance que l’auto-formation ne peut offrir.